88 logements collectifs à PERENCHIES
rue Edouard Agache
2018 | Pérenchies
2018 | Pérenchies |
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AGENCE MAUBOUSSIN DUMEZ ARCHITECTES
Sofim
Un projet où aménagement paysager et développement durable sont nécessaires.
L’aménagement du site s’exprime par la confrontation d’un patrimoine existant (anciennes maisons existantes, nouveaux immeubles collectifs, espace paysager de qualité) avec des usages nouveaux. Une mutation s’imposait et devait accompagner le patrimoine tout en le mettant en valeur par des compléments d’architecture empruntés au vocabulaire contemporain.
Le projet que nous proposions s’organisait autour de 3 bâtiments dont la compacité répondait aux objectifs thermiques de la réglementation actuelle. Un objectif qui conditionnait l’enveloppe des volumes construits. Nous proposions la réalisation de 88 logements collectifs dont 28 logements sociaux et 60 logements destinés à l’accession. Par ailleurs nous souhaitions minimiser l’emprise au sol des bâtiments au profit d’espaces verts généreux et à l’échelle du site. Le stationnement, quant à lui, disparaissait, pour partie, sous les bâtiments et structurait la partie nord-est du terrain.
Après avoir étudié la réalisation d’un parking entièrement enterré et afin de minimiser le coût lié à la dépollution du site, nous avions opté pour un stationnement en rez-de-chaussée, à la fois couvert et aérien. Un choix qui permettait de mieux s’attacher à la qualité des logements tout en s’assurant de l’enlèvement d’une partie des terres polluées conditionnée par les travaux d’infrastructure et la mise en œuvre de terres végétales au droit des espaces verts.
Ce parti pris permettait une distribution claire des volumes bâtis dont les gabarits s’apparentaient à ceux de l’opération voisine, Reflets des étangs. Le parking paysager est associé à des cheminements piétons sécurisés qui distribuaient simplement et clairement trois ensembles dont deux accompagnaient la voie nouvelle de l’opération voisine tandis qu’un bâtiment en retrait du domaine public séparait un jardin commun des aires de stationnements aériennes.
Une approche en deux temps pour une transition douce et harmonieuse avec le tissu urbain
L’ensemble se composait de trois bâtiments articulés autour des deux jardins et du parc de stationnement de manière équilibré. Il n’existait pas de délaissés. Les vides et les pleins ainsi que l’échelle des plots laissaient la part belle à l’ensoleillement des façades. Les vides entre bâtiments étaient qualifiés et dimensionnés pour que l’ombre portée des constructions projetées ne portent jamais préjudice aux constructions entre elles, y compris au solstice d’hiver.
La course du soleil est fondamentale dans les principes de conception bioclimatique comme la compacité des bâtiments pour moins de déperditions thermiques. Ces principes, pour autant, ne sont pas synonymes d’une architecture qui s’appauvrit. Notre volonté, ici, etait d’établir deux niveaux de lecture, celui des balcons qui profitaient pleinement d’un environ agréable et verdoyant et celui des façades qui ceinturaient les volumes habités. Le premier dialoguant avec le second dans un jeu d’ombres et de lumière.
En référence à la fabrication du lin et comme un clin d’œil à la mémoire d’Edouard Agache, nous avons matérialisé des lignes verticales sur la base d’une trame régulière que nous avons ensuite décomposé en ensembles vitrés et en panneaux de bardage à ondes fines verticales interposées entre des surfaces lisses en béton peint de sorte que les façades redessinent un tissu au-delà de s’intégrer au tissu urbain.
Au rez-de-chaussée, des pans de parements en briques, dans le même esprit, dissimulaient les voitures tandis que des éléments de serrurerie perforés apportaient un éclairage naturel des parkings couverts. Loin de reléguer ces lieux de passage obligé au second plan, comme c’est souvent le cas dans la réalisation de parking enterré, nous considérons qu’ils méritent la même attention que les circulations ou que l’intérieur des logements. Ils sont, avec les halls notamment, la première lecture des bâtiments à l’échelle des piétons et en lien direct avec les espaces paysagers communs. La brique de parement, légèrement nuancée, prévue au rez-de-chaussée assure la pérennité des ouvrages et apporte une tonalité plus chaude au projet, tonalité que l’on retrouve dans la teinte du bardage et en toiture pour éviter une surenchère chromatique qui serait préjudiciable à la lecture du projet et à la volonté de construire une résidence homogène, paisible, propice au repos et à la quiétude des villes de moyenne densité qui entourent l’agglomération lilloise.
Ixsane
Kamélégraph
Agence MAUBOUSSIN DUMEZ Architectes
Concours
5 228 m²
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- 50 logements à ARMENTIERES
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