25 logements à MONS-EN-BAROEUL
Projet ANRU - Concours Foncière logement
2017 | Mons-en-Barœul
2017 | Mons-en-Barœul |
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AGENCE MAUBOUSSIN DUMEZ ARCHITECTES
Oria promotion
Les attentes de la Foncière Logement, telles que reprises dans le descriptif et le cahier des charges, sont d’un niveau élevé, précisément décrites et détaillées. Les nombreuses consignes exprimées manifestent la volonté de réaliser une opération qualifiante qui pourra offrir à ses habitants autant qu’à ses riverains un cadre de vie valorisé et valorisant.
De toute évidence, nous nous sommes attachés à respecter scrupuleusement l’ensemble des attendus, à résoudre une équation aux termes complexes aboutissant à un résultat que nous voulons subtil et réjouissant.
Conformément au cahier des charges mis à jour, les logements individuels prennent place de part et d’autre d’une voie nouvelle chargée de relier les rues du Languedoc et d’Ile de France, un immeuble de 10 logements collectif marquant l’angle sud ouest de la parcelle ; ce dernier constitue, à l’échelle de notre projet, une transition entre les maisons qui reprennent le gabarit des rues qui mènent au Fort de Mons et les immeubles hauts qui amorcent le quartier de la mairie.
Ce faisant, le projet s’intègre à la dynamique générale des gabarits du site où les constructions se haussent à mesure que l’on progresse vers l’ouest.
Les dimensions du site ainsi que la largeur des parcelles, obtenue en divisant par le nombre de logements attendus, conduisent à une double grammaire :
- d’une part, au nord, des maisons sur front bâti continu pour garantir une orientation sud des séjours.
- d’autre part, au sud, des maisons jumelées qui libèrent des entre-deux, gage de porosité dans le linéaire de la rue nouvelle.
Ce dispositif trouve sa légitimité dans :
- la différence d’attrait des vues (vue sur talus puis parking au nord, vue sur jardins puis équipement sportif au sud),
- les prises de lumière (passage du soleil entre les maisons sud),
- la graduation du bâti de l’est vers l’ouest (de la maison individuelle au collectif, en passant par les maisons jumelées).
Concernant les logements nord, l’assemblage des différentes typologies permet un crénelage qui anime le linéaire de façade et favorise l’éclairement des jardins et leurs terrasses.
Poursuivant cette logique de « ruptures », les matériaux choisis contribuent au découpage du linéaire en alternant brique taupe et enduit clair, deux choix retenus pour la cohérence des teintes et la pérennité de l’ouvrage.
Sur les maisons sud, ces mêmes matériaux sont combinés de sorte que ne se distingue pas chacune des habitations mais plutôt l’assemblage de 2 maisons en « villa », manière de diversifier les constructions qui bordent cette nouvelle rue.
Le collectif reprend à son compte cette grammaire en associant découpages francs et matériaux contrastés. Marquant l’angle de deux voies, il présente une façade ouverte de loggias qui amènent une lumière d’ouest aux appartements qui bordent la rue. Les autres appartements sur jardin bénéficient de loggias plein sud.
De chaque côté de la rue mais hors emprise foncière, les cheminements piétonniers sont mis en sécurité de la chaussée par une bande végétale qui s’épaissit en noue côté sud. Les franchissements doubles irriguent les maisons par deux et rythment les accotements. L’entrée sur chaque terrain se fait en franchissant grille coulissante ou portillon, ouvrages de serrurerie à hauteur des murs bahut en enduit clair (Ht. : 1,40 m) qui portent les numéros de chaque habitation.
Ces dispositifs protègent l’intimité de chaque terrain et marquent la limite privé/public en manifestant clairement chaque parcelle. Dans le même temps, cette clôture favorise l’unité d’ensemble perceptible depuis chaque extrémité de la rue nouvelle.
Le projet s’inscrit dans une volonté de combiner une écriture de rue classique au nord (linéaire continue éminemment structurant d’un axe de circulation) et une écriture plus moderne au sud (post-moderne diront certains) aux limites plus ambivalentes où les plans de vision se superposent et la lumière « trans-paraît » littéralement.
Outre les prescriptions du maître d’ouvrage, dont on a déjà rappelé le caractère précis et complet, nous avons fixé comme une priorité l’éclairement des espaces de vie. Ce leitmotiv conditionne le rapport des constructions entre elles, l’implantation de chaque pièce, le rapport entre chacune d’entre elles …
Ainsi, les jardins en façade sur rue participent de l’éloignement des front bâtis et permettent aux maisons nord d’ouvrir leurs séjours du côté de la rue, vers le sud et sa lumière.
Dans les étages, les chambres et la salle d’eau sont distribuées de part et d’autre de l’escalier, sur des niveaux compacts ou plus allongés qui génèrent les décrochés, les mises à distance et les hors et de vue.
Dans le collectif, les plus petites typologies (T2) sont installées à l’angle Nord-Ouest du bâtiment, les plus grands types tenant les autres angles pour s’assurer de ne jamais se trouver défavorablement orientés.
Les parties communes sont optimisées et éclairées naturellement ; elles sont distribuées depuis un hall modeste en taille mais clairement identifiable en façade.
Les locaux techniques sont indépendants du hall mais à proximité immédiate et connectés directement à la rue.
L’ensemble prend place au milieu d’une pelouse plantée, agrément précieux qui ne concerne pas que les logements du RDC puisque soumise à la vue de tous. Plus généralement, la préservation de la plus grande surface possible d’aires plantées correspond à un parti pris historique du quartier où chaque opération participe du paysage végétal de l’autre. En ce sens, le projet propose un renouvellement de cette offre.
Egis
Cabinet Pascal Loison
PopX
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